dimanche 8 avril 2018

REMISE D'UNE 1ère OEUVRE AU MUSEE PAR NOTRE ASSOCIATION : FÊTONS L'EVENEMENT !

Ce samedi 7 avril, a eu lieu, dans la chapelle du musée, un évènement important pour notre Association des Amis du musée du Faouët. En effet l'association a remis à l'équipe de direction du musée - et donc indirectement à la municipalité de la ville - la première oeuvre qu'elle a acquise pour en faire don au musée.

L'évènement a eu lieu en présence d'André Le Corre, maire du Faouët, d'Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice du musée, et de deux représentantes de l'équipe municipale : Yvette Léna, 1ère adjointe aux affaires sociales et au patrimoine et Marie-Sophie Janno-Clément, adjointe à la communication et aux associations.

Christian Bellec, président de l'association, lors de son discours de remise de l'oeuvre

Les amis du musée venus dans la chapelle pour assister à la remise du pastel

 Etaient présents également pour "immortaliser" l'instant, les représentants de la presse locale : Marie-Frédérique Wacrenier, pour Ouest-France et Lionel Rauch pour Le Télégramme. Des articles devraient donc, dans les jours qui viennent, relater l'évènement...

Dans son discours, Christian Bellec, président de notre association, a précisé que ce don était rendu possible grâce à la conjonction de trois facteurs qu'il fallait impérativement réunir :
1) la découverte, sur le marché de l'art, d'une oeuvre susceptible d'intéresser le musée,
2) qu'elle soit à notre portée compte-tenu de nos moyens financiers,
3) que la D.R.A.C. (la Direction Régionale de l'Action Culturelle) c'est à dire l'émanation, en régions, du Ministère de la Culture et de la Communication, donne son accord pour que cette oeuvre rentre dans le fonds du musée.
Après plusieurs tentatives infructueuses qui s'étaient soldées par un avis négatif de la commission, cette fois-ci fut la bonne !

L'oeuvre achetée grâce aux cotisations des adhérents de l'association est un pastel de l'artiste Henry d'Estienne. Celui-ci entre dans la collection permanente du musée sous le titre : "Jeune fille de Daoulas (pays Rouzig)". Il mesure 41 x 41 cm.
 
Le pastel "Jeune fille de Daoulas" est dévoilé devant l'assistance

Dans la bonne humeur générale, le pastel d'Henry d'Estienne est présenté à la presse locale

 A ce propos, Christian Bellec a pu évoquer devant la vingtaine de membres de l'association  présents pour l'occasion, dans quelles conditions cette oeuvre avait été repérée. Elle figurait en fait dans le catalogue de la vente de l'étude Thierry-Lannon et associés, à Brest, en décembre dernier, sous le titre "Jeune fille du Faouët" et c'est donc par la présence du nom de la commune que nous en avons eu connaissance.
En réalité, cette appellation  est erronée, la coiffe et le costume ayant été, après recherches, identifiés comme ceux de Daoulas.
Le président de l'association a rappelé également que le musée du Faouët avait, au printemps 2013, réalisé une exposition temporaire consacrée à Henry d'Estienne (1872-1949). Celui-ci a séjourné en effet à plusieurs reprises en Bretagne à partir de 1903 et plus spécifiquement au Faouët même. Sa production bretonne se partage entre des portraits de jeunes paysannes, quelques paysages côtiers et des scènes d'intérieurs. Notre pastel vient s'ajouter aux quatre oeuvres actuellement au musée, lui appartenant en propre ou en dépôt (du conseil départemental).

Dans l'assistance, André Lucas, Jean Robic, Lionel Rauch et Alain Bastendorff

Chacun, curieux, entoure l'oeuvre, se penche pour mieux en découvrir les détails...

Christian Bellec a aussi profité de l'occasion pour dire combien l'association était heureuse que cette remise de la première oeuvre achetée pour le musée ait lieu en présence de Jean Robic, notre trésorier-adjoint  et petit-fils de Victor Robic, maire au moment de la fondation de la collection municipale en 1914, à l'aube de la 1ère guerre mondiale. L'association  voit en effet comme un passage de témoin, un prolongement naturel et une continuation logique, la démarche qui consiste aujourd'hui à enrichir par une pièce supplémentaire une collection commencée cent ans plus tôt  par son grand-père.
Enfin, le président a tenu à remercier chaleureusement les autres membres du bureau qui oeuvrent à ses côtés pour faire vivre au quotidien  l'association : Yvonne Rayer, trésorière et Alain Bastendorff, vice-président. Il a tenu également à dire à l'équipe municipale et à la direction du musée combien ils appréciaient le climat de confiance qui s'est établi entre les différents acteurs et partenaires et l'ambiance chaleureuse et amicale dans laquelle l'association peut évoluer et travailler à leurs côtés. Il a bien sûr remercier aussi vivement tous les adhérents qui, par leurs cotisations, avaient rendu possible cet achat.

André Le Corre, dans sa réponse, a tenu à préciser que la décision d'acceptation de l'oeuvre par la commission de la D.R.A.C. s'était faite à l'unanimité, ce qui était un signe de l'adéquation parfaite entre l'oeuvre elle même et l'établissement destinataire.

La réponse de Monsieur le Maire, André Le Corre, à destination de l'association

Monsieur le Maire s'adresse amicalement au président de l'association pour la féliciter

 Il a ensuite remercié vivement l'association pour ce don, pour sa générosité, mais aussi pour le travail qu'en deux ans elle avait accompli, aux côtés de l'équipe du musée, pour mieux le faire connaître, mieux le faire vivre, ce qui étaient deux des objectifs majeurs que nous nous étions fixés et qui avaient été développés dès notre création. Il a aussi souhaité, tout comme nous-mêmes, que cet évènement ne soit que le premier d'une longue série dans les années à venir, marquant ainsi le dynamisme et la vitalité de notre association !


Anne Le Roux-Le Pimpec, André Le Corre et Christian Bellec, 
entourés des membres du bureau et des adhérents

A la suite de ces congratulations, Monsieur le Maire nous a conviés à un pot de l'amitié dans la salle de conférences du musée où chacun a pu donner ses impressions sur l'oeuvre et échanger de manière décontractée et amicale.

mercredi 4 avril 2018

LE MUSEE DU FAOUËT OUVRE PAR UN REGARD SUR L'OEUVRE DE JEANNE-MARIE BARBEY

Vendredi dernier, 30 mars, le musée ouvrait ses portes pour une nouvelle saison qui, à n'en pas douter, sera comme à l'accoutumée riche en découvertes et en surprises.
Beaucoup de monde, comme toujours, lors du vernissage qui a eu lieu à 18 heures dans la chapelle du musée, en présence de Marie-Annick Martin, vice-présidente du Conseil Départemental du Morbihan à la culture et la lecture publique, de Christian Derrien, conseiller départemental, maire de Langonnet, Michel Morvant, président de Roi Morvan communauté, Christian David, président départemental du CMB pour le Morbihan, de David Le Solliec, maire de Gourin ainsi que de Jean-Marc Michaud, conservateur en chef du patrimoine.

L'ensemble des personnalités présentes pour l'inauguration de l'exposition

Le public, présent au vernissage, réuni dans la chapelle du musée

Sont intervenus successivement à la tribune, pour présenter l'exposition consacrée à Jeanne-Marie Barbey : "Regard(s)"  qui ouvre cette saison 2018, André Le Corre, maire du Faouët, puis brièvement Christian Bellec, président de l'association des amis du musée. Anne Le Roux-Le Pimpec, directrice du musée, a donné ensuite quelques détails sur le travail de l'artiste et sur l'organisation de l'exposition, l'agencement des salles et le regroupement des oeuvres par thèmes. Sa collègue Françoise Berretrot, directrice des musées de Vannes (assistée de Marie-Annie Avril, responsable des collections des musées de la ville) a rappelé que cette exposition avait été présentée à l'été 2017 au musée de la Cohue et qu'il était tout à fait naturel et dans la logique des choses qu'elle vienne pour deux mois et demi au Faouët, connaissant les attaches de l'artiste avec la ville de Gourin, toute proche. Elle a aussi insisté sur le fait que le musée du Faouët avait été le premier, en 2005, à réaliser une exposition monographique sur l'oeuvre du peintre. Enfin Marie-Annick Martin, représentante du Conseil départemental, a clos cette série d'interventions.

Anne Le Roux - Le Pimpec, directrice du musée, présente l'exposition dans ses murs

Ch. Bellec, président des amis du musée, adresse quelques mots aux habitants du Faouët

Les visiteurs présents ont pu admirer un grand nombre d'oeuvres, toutes très colorées, mises en regard ( d'où le nom de l'exposition...) avec les photographies dont se servait très souvent Jeanne-Marie Barbey pour réaliser ses tableaux. Ces photographies, prises par elle-même ou par son frère Auguste, ont pour certaines été transposées avec bonheur sur de grandes toiles semi-transparentes, tendues verticalement dans la chapelle, coupant l'espace et donnant du lieu une perception nouvelle et inhabituelle.

La chapelle, avec les grandes photos prises par l'artiste, reproduites sur toile

Des visiteurs devant les courses de chevaux à Gourin peintes par l'artiste

Ce sont des portraits d'enfants, souvent des neveux ou nièces de l'artiste en costumes locaux, qui couvrent les cimaises du musée du Faouët, mais aussi de nombreuses scènes champêtres, fauchage, battage, moissons (qui après 1920 sont l'axe majeur du travail de l'artiste). Nombre de paysages également, dont les plans sont ordonnés et structurés par la couleur. Jeanne-Marie Barbey a peint également à de nombreuses reprises les fêtes, foires et marchés se déroulant à Gourin ou aux alentours. Plusieurs tableaux représentent la course de chevaux qui traversait les rues de la ville lors du pardon de Saint Hervé. On devine alors, comme pour les paysages, l'influence des impressionnistes au travers de la hardiesse et la modernité que pouvait représenter le fait de peindre les ombres des animaux, des arbres ou des enfants d'un bleu outremer que n'aurait sans doute pas renié Paul Gauguin, lors des conseils prodigués à Paul Sérusier pour la réalisation du fameux "Talisman" !...
L'exposition est à visiter jusqu'au 10 juin prochain.

Une visiteuse devant des oeuvres très colorées de Jeanne-Marie Barbey...
 
Un public nombreux arpente les différentes salles du musée lors de l'inauguration